Les crises climatique, sociale et démocratique nous obligent à repenser la façon dont nous produisons et consommons dans nos sociétés. Il faut revoir nos modèles de production pour qu’ils tiennent mieux compte de l’impact financier, humain et environnemental dans son ensemble. Autrement dit, il est important de trouver comment parvenir à réintégrer – « ré-encastrer » – l’économie dans la société et la nature de manière plus responsable.

Le travail de recherche porte ainsi sur la compréhension des conditions de développement – durable – des nouvelles modalités d’usages et de gestion des « communs », ces biens partagés et entretenus collectivement par un groupe de personnes, une société ou une communauté, qui établit des règles dans le but de les utiliser, les préserver et les pérenniser. Il peut s’agir de savoirs, de logiciels, d’entreprises, de machines-outils, mais aussi de terres, de forêts, …

De nouveaux modes de gouvernance plus participatifs émergent déjà, par exemple dans le secteur de l’économie sociale et solidaire, de même que de nouveaux réflexes de consommation et de gestion des déchets avec le réemploi.

Ces alternatives au fonctionnement actuel sont plus particulièrement explorées à travers deux domaines d’expérimentation, les communs fonciers et l’économie circulaire.